

Riccardo Boccuzzi
Né(e) le 14 août 1986 à Monopoli. Rencontré(e) le 20 avril 2018 à Roma, Italia. Dans la catégorie : Portraits-
Je venais de prendre part à un match de 4x4 sur le playground de San Lorenzo, l’un des terrains les plus connus de Rome, où j’étais arrivé le matin même, en provenance de Pérouse. C’était le tout début d’après-midi, le soleil cognait fort et je m’apprêtais à choper le métro pour rentrer à l’auberge de jeunesse, histoire de me mettre un peu au « froid ».
I had just taken part in a 4x4 game on the San Lorenzo playground, one of Rome's most famous playgrounds, where I had arrived that morning, from Perugia. It was the very beginning of the afternoon, the sun was very strong, and I was about to take the metro to return to the hostel. -
Ce qui m’a instantanément marqué, lorsque je me suis retourné après avoir saisi mon sac au pied du panier, c’est ce maillot rouge, que l’on reconnaîtrait parmi mille autres. Et ce numéro 23.
What instantly struck me when I turned around after grabbing my backpack at the foot of the basket was this red jersey, which would be recognized among a thousand others. And this number 23. -
Riccardo shootait seul, et j’ai tout de suite été frappé par la précision de son shoot. Nous avons fait connaissance, et quelques minutes plus tard, Riccardo s’est mis à enchaîner les actions en compagnie de Federica, qui venait d’arriver quelques instants après lui sur le terrain. Chacun prenait le rebond de l’autre, et j’essayais de saisir ce moment de partage autour d’un ballon.
Riccardo was playing alone, and I was immediately struck by the precision of his shoot. We met, and a few minutes later, Riccardo began chaining the actions along with Federica, who had just arrived a few moments after him on the playground. Each one took the rebound of the other, and I tried to seize this moment we shared around a ball. -
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Le lendemain, Riccardo a répondu à mes questions par email, avec le même enthousiasme qu’il avait la veille lorsque nous nous sommes rencontrés.
The next day, Riccardo answered my questions by email, with the same enthusiasm he had the day before when we met. -
« J’ai commencé le basket à l’âge de 11 ans, ce qui n’est pas si jeune comparé à mes coéquipiers en club. J’ai commencé juste pour faire quelque chose avec mes amis. Ni plus, ni moins. Mais comme on dit : le puissant amour vient de nulle part. »
"I started basketball at the age of 11. Not that young compared to my teammates; I started just to do something with my friends, nothing more and nothing less. But how they say: powerful loves come from nowhere." -
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« Le basket-ball est un beau mélange des choses de la vie : tu dois t’entraîner constamment si tu veux bien jouer; tu dois construire une victoire point après point, il n’y a pas de but chanceux à la 90e minute qui te fait gagner de manière injuste; tu dois jouer avec ton équipe, avoir confiance dans tes partenaires et que tes partenaires aient confiance en toi. »
"Basketball is a beautiful mix of life skills : you need to train constantly if you want to play good; you need to build a victory point after point, there’s not a lucky goal at 90’ that makes you win unfairly; you need to play with your team, trust and be trusted." -
« Ce sport représente un magnifique compagnon de route dans ma vie, c’est certain; tu ne te sens jamais seul avec un ballon de basket et un terrain pour jouer. »
"In my life this sport is a lovely partner for sure; you don’t feel alone, never, with basketball and a field to play in." -
« Je viens d’une très petite ville en bord de mer, Monopoli, entre Bari et Lecce; c’est un endroit beau et calme, où l’on vit au rythme des valeurs simples de Famille, Santé, Paix et Mer. Oui, la Mer est une valeur émotionnelle à Monopoli, quelque chose qui coule au fil du temps, révélant la force des pêcheurs d’antan. »
"I’m from a very little seaside, Monopoli, between Bari and Lecce; it’s a beautiful and quite place, fullfilled of simple values as Family, Health, Peace and Sea; yes, the Sea is an emotional value in Monopoli, something that flows according to time, revealing the strength of ancient fishermen." -
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« Il y a quelques terrains de basket. L’un d’eux - Sant’Anna - a été construit par des gars super qui aiment jouer au basket et qui ont décidé de faire don de leur argent et de s’engager pour avoir un autre terrain de basket dans la ville. C'est Monopoli, mon ami. Un vrai Paradis. »
"There are a couple of playgrounds. One of them (Sant’Anna) has been built by nice guys that love to play basketball and decided to donate their money and commitment to have another basketball field in the city. This is Monopoli my friend, a true Paradise." -
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J’interroge Riccardo sur son mouvement favori. « Facile : c’est quand le ballon vole vers la cible. Parce que le ballon tourne en l’air comme une Planète, et que tant que le ballon est dans l’air, on sera toujours curieux de la fin de sa trajectoire. Et la curiosité est la seule humeur qui fait que la vie vaut d’être vécue. »
I ask Riccardo about his favorite move. "Easy: when the ball is flying to the target. Because the ball in the air rotates as the Planet, and as far as a ball is in the air, you will always be curious about the end, and curiosity is the only mood that makes life worth to be lived." -
J’interroge Riccardo sur son mouvement favori. « Facile : c’est quand le ballon vole vers la cible. Parce que le ballon tourne en l’air comme une Planète, et que tant que le ballon est dans l’air, on sera toujours curieux de la fin de sa trajectoire. Et la curiosité est la seule humeur qui fait que la vie vaut d’être vécue. »
I ask Riccardo about his favorite move. "Easy: when the ball is flying to the target. Because the ball in the air rotates as the Planet, and as far as a ball is in the air, you will always be curious about the end, and curiosity is the only mood that makes life worth to be lived." -
Lorsque j’ai fini de lire cette phrase, je me suis souvenu du shoot de Riccardo quand on s’est rencontré, sur le playground de San Lorenzo. De quand je prenais des photos de lui en train de shooter, derrière la ligne à 3-pts, que la balle volait au-dessus de ma tête, et que je me retournais, toujours, pour voir si elle allait rentrer ou non.
As I finish to read this sentence, I remember Riccardo’s shots when we met, on San Lorenzo playground. As I why taking pictures of him shooting from the 3-pts line, the ball was flying over my head. And I was always turning my head, curious to see if it would go in or not. -
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Certains diront que c’est un simple réflexe de basketteur. D’autres diront que c’est de la curiosité. Riccardo a une idée poétique de la question… Merci beaucoup pour tes mots bro !
Some will say it’s a simple reflex of basketball player, some will say it’s curiosity. Riccardo has his poetic idea on the question… Grazie mille for you words bro !