

Salimata Sylla
Né(e) le 17 juillet 1997 à Paris (20e) Rencontré(e) le 16 mai 2018 à Paris, France. Dans la catégorie : Portraits-
J’ai rencontré Salimata il y a trois ans, dans le cadre de son action menée au sein de l’association Oasis Sportive, dont l'objectif est d'élaborer des projets de développement local et économique autour des terrains de sports en extérieur (par exemple à Dakar, depuis 2016). Meneuse sur un terrain de basket, Sali occupe le rôle de présidente au sein de la super team d’« Oasis ».
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Je me suis demandé pendant quelques jours sur quel playground parisien donner rendez-vous à Sali pour réaliser son portrait, et c’est finalement tout naturellement sur le terrain de Curial, dans le 19e, à deux pas des bureaux de l’association, que nous avons décidé de nous retrouver.
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« J’ai commencé le basket à 11 ans, au PB18 (Paris Basket 18). Mes deux grandes soeurs Aissatou et Zaïnabou faisaient du basket à Charonne. Du coup, j’allais les voir jouer, et j’ai bien aimé l’ambiance. J’étais en 6e, et quand Agnès - une coach du PB18 - est venue dans ma classe présenter la section sportive, je me suis dit « pourquoi pas ? », et j’ai tenté ma chance. Du coup, j’ai très vite commencé à m’entraîner tous les jours, à avoir un rythme soutenu au niveau du basket. »
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« J’ai commencé le basket à 11 ans, au PB18 (Paris Basket 18). Mes deux grandes soeurs Aissatou et Zaïnabou faisaient du basket à Charonne. Du coup, j’allais les voir jouer, et j’ai bien aimé l’ambiance. J’étais en 6e, et quand Agnès - une coach du PB18 - est venue dans ma classe présenter la section sportive, je me suis dit « pourquoi pas ? », et j’ai tenté ma chance. Du coup, j’ai très vite commencé à m’entraîner tous les jours, à avoir un rythme soutenu au niveau du basket. »
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« Qu’est-ce que représente le basket dans ma vie ? C’est ma base. Je pense que sans le basket, j’aurais une autre mentalité. Le basket me permet d’être une meilleure personne, vraiment. »
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Sali me parle des valeurs positives que véhiculent son sport. « Le respect, le fait de toujours vouloir donner le meilleur de soi-même, aussi le fait de se pousser dans ses retranchements. Le basket m’a permis de m’endurcir, sur le terrain et dans ma vie », m’explique Sali, qui est également directrice sportive des All Parisian Games, qui réunissent notamment chaque été depuis 2013 les meilleurs jeunes de Paris autour d’un all-star game spectaculaire (ambiance garantie !).
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Sali me parle des valeurs positives que véhiculent son sport. « Le respect, le fait de toujours vouloir donner le meilleur de soi-même, aussi le fait de se pousser dans ses retranchements. Le basket m’a permis de m’endurcir, sur le terrain et dans ma vie », m’explique Sali, qui est également directrice sportive des All Parisian Games, qui réunissent notamment chaque été depuis 2013 les meilleurs jeunes de Paris autour d’un all-star game spectaculaire (ambiance garantie !).
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Je demande à Sali ce qui lui plaît le plus dans le basket. « Tout ce qui est collectif : le jeu à 2, à 3, les passes dés’…moi, c’est ce que je kiffe. Vraiment la relation que tu peux avoir avec un autre joueur sans parler, dans du jeu à 2, à 3, c’est ce que je kiffe le plus. »
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Je demande à Sali ce qui lui plaît le plus dans le basket. « Tout ce qui est collectif : le jeu à 2, à 3, les passes dés’…moi, c’est ce que je kiffe. Vraiment la relation que tu peux avoir avec un autre joueur sans parler, dans du jeu à 2, à 3, c’est ce que je kiffe le plus. »
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Après avoir évolué à Aubervilliers, en Nationale 1, pendant deux saisons, Sali évolue aujourd’hui à Versailles, en N2, au poste de meneuse.
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« Quand j’étais plus petite, je jouais à l’aile, parce que j’avais du shoot. Et vu ma taille (1,68 m), on m’a vite mis à la mène », explique Sali, qui s’épanouit à ce poste, où elle fait parler son sens du jeu, ainsi que ses qualités de vitesse et d’adresse longue distance.
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De nombreux joueurs que j’interroge évoquent la dimension artistique et créative du basket. « Ah ba oui !, sourit Sali. Par exemple, moi j’aime bien le reverse, c’est mon mouvement. Et le fait d’avoir le ballon, de tourner, et de contourner son adversaire, je trouve que c’est super joli. »
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« Moi, je trouve que le basket c’est le meilleur sport - en tout cas artistique - collectif. C’est trop joli ! Quand tu vois certaines passes, ou comment on joue avec le ballon, c’est énorme. Même quand on regarde la NBA… ce que LeBron fait, par exemple, c’est ouf. »
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Les inspirations basket de Sali ? « Pour moi, Céline Dumerc a été un exemple, notamment aux JO de Londres. C’est une meneuse, et elle a tout défoncé là-bas. C’est vraiment une grande joueuse. Sandrine Gruda, aussi. On ne joue pas au même poste, mais je kiffe son jeu. Et quand je la vois, ça me donne envie de donner le meilleur de moi-même. »
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Les inspirations basket de Sali ? « Pour moi, Céline Dumerc a été un exemple, notamment aux JO de Londres. C’est une meneuse, et elle a tout défoncé là-bas. C’est vraiment une grande joueuse. Sandrine Gruda, aussi. On ne joue pas au même poste, mais je kiffe son jeu. Et quand je la vois, ça me donne envie de donner le meilleur de moi-même. »
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Merci beaucoup Sali pour le partage !