

Semen Vadishev
Né(e) le 8 mai 1987 à Nizhny Tagil, Russie Rencontré(e) le 14 avril 2013 à Prague, République Tchèque. Dans la catégorie : Portraits-
Semen Vadishev s'est tout de suite montré très enthousiaste à l'idée d'évoquer sa passion. Son portrait a été réalisé sur le playground situé en contrebas de la station de métro de Vyšehrad, au sud du centre historique de Prague.
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"Partout où j'ai habité en Russie, à Nizhny Tagil, à Ekaterinbourg, à Saint-Pétersbourg, et je sais que c'est pareil à Moscou - il y a beaucoup de compétitions pendant l'été. Le basket est un sport très populaire en Russie. D'ailleurs, quand on est arrivé à Prague, ça a été un problème de trouver un terrain pour mes potes et moi", m'explique d'abord Semen.
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"Petit, je regardais surtout la NBA. Ils ont commencé à la diffuser en Russie en 1993, si je me souviens bien. Gamin, je regardais jouer Michael Jordan. Mais je n'avais pas de ballon, je n'avais rien pour jouer. Donc j'ai pris des chaussettes, des boîtes en cartons, dont j'ai retiré le fond, et j'ai commencé à jouer comme ça, dans ma chambre."
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"Jordan, Pippen… En fait, toute l'équipe de Chicago était fantastique. Quand les Bulls se sont séparés (à la seconde retraite de Jordan, en 1998), j'ai arrêté de regarder la NBA. Maintenant, je préfère jouer avec mes potes."
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"J'ai commencé le basket à 8 ans, il y avait une petite école, pas loin de chez moi. Un ami m'a appelé pour venir commencer à m'entraîner au basket, parce que sa maman était entraîneur. J'ai commencé là-bas, je me suis entraîné pendant environ 4 ans, et ensuite j'ai commencé à jouer dans différentes compétitions dans ma région de Sverdlovsk Oblast."
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"Une fois, avec le club de mes débuts, on a eu l'opportunité de disputer une compétition nationale à Tyumen, une ville de Sibérie. Mais en rentrant chez moi, ma mère a vu des points rouges sur mon corps. J'avais la rougeole. J'ai donc dû appeler mon entraîneur pour lui dire que je ne pouvais pas y aller. C'est la seule fois que notre équipe a terminé première et qu'elle a pu faire ce voyage... et j'ai raté ça !", se marre Semen.
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"J'aime surtout la dynamique du basket-ball, comment une équipe joue ensemble. Comment des coéquipiers se comprennent l'un l'autre en attaque comme en défense. Par exemple, si je vois un joueur partir côté droit, je sais que le côté gauche va probablement se retrouver ouvert, donc que je dois y aller."
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"Depuis l'année dernière, je suis meilleur en défense. Surtout au niveau des interceptions, quand mon adversaire direct veut partir en dribble."
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"C'est un super sentiment de sentir que des joueurs se comprennent, que l'équipe est unie. Je suis un joueur d'équipe, j'ai du mal à comprendre pourquoi des gens préfèrent toujours jouer en 1 contre 1. Je ne vois aucune beauté là-dedans. Jouer en 4 contre 4 ou en 5 contre 5, c'est vraiment génial", sourit Semen, avant de poser pour une photo de groupe avec ses amis, ainsi que Benoît et Syra, mes potes du magazine Reverse.